SAMEDI 5 AVRIL 2025
« Pour gagner, un Grand Parti Socialiste et une nouvelle alliance »
Cher Premier Secrétaire, chers Premiers Secrétaires délégués, chers camarades,
“Nous sommes convaincus qu’en ce moment, il y a une question plus pressante que de savoir si le socialisme sera uni ou ne le sera pas. C’est la question de savoir si le socialisme sera, ou s’il ne sera pas. ». Voilà les mots prononcés par Léon Blum au congrès de Tours il y a un peu plus d’un siècle, en 1920, alors que se faisaient la scission des familles politiques, socialistes et communistes.
A ce questionnement de plus d’un siècle maintenant, nous rajoutons une question existentielle complémentaire : est-ce que notre démocratie, est-ce que notre République et leurs valeurs que nous avons crues universelles peuvent survivre ? Pouvons-nous encore envisager l’avenir de notre pays et du monde sans l’extrême-droite et sa déferlante réactionnaire ?
Il se construit, mes camarades, en ce moment même, sous les yeux effarés des démocrates, une internationale conservatrice et réactionnaire venue des blocs impérialistes de la Chine et de la Russie qui instrumentalise l’histoire coloniale des peuples, mais aussi, et cela est inédit, de la part même de notre compagnon de route en démocratie, les Etats-Unis. Cette internationale conservatrice et réactionnaire, elle est au cœur même de l’Europe, avec l’Italie de Meloni et la Hongrie de Orbàn. Et nous restons également, mes camarades, tétanisés face à ce nouveau bloc dit des pays du Sud qui secoue la domination intellectuelle et militaire de l’Occident. Et nous sommes de même effrayés par le retour du religieux au premier plan dans la vie politique, retour soutenu par des régimes théocratiques désormais bien installés.
Cette internationale conservatrice justifie la loi du plus fort sous le prisme de l’efficacité. Et les exemples des pourparlers de paix engagés aujourd’hui dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine, le cessez-le-feu négocié au Proche-Orient, la politique étrangère de l’Afrique subsaharienne totalement réorientée, tous ces sujets partagent le même point commun, notre absence, l’absence de la France et l’absence de l’Europe.
Ainsi, au-delà même de la question de l’avenir du socialisme français, se pose la question du retour de la brutalité et de la loi du plus fort comme mode de fonctionnement des rapports humains. Les organisations internationales nées du compromis de la fin de la Seconde Guerre Mondiale sont réduites à l’impuissance et nous n’avons plus désormais la capacité de réguler les relations entre les Etats. Jamais depuis la Seconde Guerre Mondiale, notre démocratie, notre Etat de droit et notre Etat social n’avaient été autant menacés.
Mais nos sociétés, ici, en France, sont bouleversées également par la métamorphose du capitalisme, avec la révolution de l’immatériel, cette révolution de l’intelligence artificielle dont nous disons dans notre texte qu’elle est de même ampleur que la révolution industrielle, cette accélération de la dégradation climatique, la montée des nationalismes et les défis migratoires. Et peut-être, permettez-moi d’insister, parce que c’est ce qui nourrit les populismes, les fracturations au sein de notre société alimentées par la multiplication des conflits, les identités nationales s’exacerbent. Nous ne pourrons pas faire l’économie, mes camarades, d’une réflexion sur ces questions et ces crispations identitaires.
La peur du lendemain de nos concitoyens est exploitée par des discours mortifères. Alors aujourd’hui, à un moment, la digue républicaine risque de ne plus contenir la submersion de nos sociétés démocratiques par les populismes qui remettent en cause, nous l’avons vu dans l’actualité récente, des piliers démocratiques comme la séparation des pouvoirs. Aujourd’hui, c’est l’indépendance des juges qu’on conteste. Et demain, nous assisterons à l’extrême droite présente dans les rues pour dire qu’elle conteste une décision des juges, demain, ce sera la liberté de la presse.
Et donc, les combats qui semblaient achevés à notre époque contemporaine, et que nous n’avons pas redéfinis au XXIème siècle, rendent les Français nostalgiques. Régulièrement, les enquêtes d’opinion nous classent comme l’un des peuples les plus pessimistes du monde.
Et nous cherchons à redéfinir notre place dans un monde complexe et incertain qui redéfinit les structures mêmes de la nature humaine avec l’homme augmenté.
Alors, mes camarades, j’ai, comme chacune et chacun d’entre vous ici, chevillée au cœur et au corps que la France, notre pays, risque d’être défigurée dans ce qu’elle a de plus intime, cette France que l’on apprécie tant quand elle est chantée par Jean Ferrat.
Comme vous tous, j’ai grandi avec une promesse d’égalité et je ne peux me résoudre à transmettre à la génération qui vient un pays ravagé par l’intolérance, le séparatisme, l’assignation sociale, le différentialisme, la brutalité des rapports entre les hommes et les femmes. Je sais que notre République n’a pas totalement réussi sa promesse de liberté, d’égalité et de fraternité. Elle a eu ses faillites, mais elle porte toujours cet horizon.
Alors je dis à voix haute, comme pour tous les Français, je trouve le monde qui vient effrayant. Et notre rôle à nous, mes camarades, à nous, les socialistes, c’est désormais de sortir du commentaire, c’est d’agir. Et donc il nous faut revendiquer d’être, comme tous les socialistes, les héritiers de cette vieille maison au service des femmes et des hommes qui n’ont que la force de nos combats depuis deux siècles pour que leur vie change.
Moi, je suis, comme vous, fière d’être membre d’une famille politique dans laquelle toutes les histoires de France peuvent se retrouver, à un moment où le risque de n’être réduit qu’à une couleur, une religion ou une adresse existe. Je suis fière d’être dans notre parti, ce parti de la raison et de la réflexion qui se bat pour la justice sociale, pour l’égalité et pour la liberté.
Aussi, afin que cela soit clair, je ne suis en guerre et aucun membre de Debout les socialistes n’est en guerre avec aucun autre camarade du Parti Socialiste. Nous n’avons aucune détestation personnelle. Je le redis parce que je ne voudrais pas que nous nous trompions de nature de débat. Les membres de Debout les socialistes ont fait le choix clair et résolu de rester au Parti Socialiste après le Congrès de Marseille et se sont attachés à faire fonctionner notre parti, parti parfois mal en point ou affaibli par des querelles d’egos qui ne sont pas à la hauteur du moment.
En revanche, comme vous tous, je suis attachée à la force des idées. Et ce congrès doit être un moment d’idées et de débats d’idées, parce que je suis convaincue comme vous que plus que les armes, les idées peuvent changer le monde. Alors, dans la situation d’exceptionnelle gravité que nous traversons, ne nous perdons pas dans des joutes oratoires, des polémiques stériles ou des calculs électoraux.
Parce que nous vivons, nous le ressentons, notre socialisme est épuisé à l’image de nos sociétés européennes, dont la demande de plus de confort a paradoxalement engendré un désenchantement collectif. Et donc, face au sentiment d’impuissance et de paralysie que la démocratie incarne désormais, la radicalité s’impose dans les mots et dans les postures. Je ne vous étonnerai pas en vous disant que je ne partage pas cette vision d’une radicalité qui serait la réponse à la situation que nous vivons.
Le débat est toujours d’actualité. C’est celui de la relation du socialisme au pouvoir. Il y a un débat entre le réformisme qui passe par des compromis qui est notre histoire et dont nous devons être fiers, et cette pureté révolutionnaire.
Et donc, j’affirme devant vous, mes camarades, ici et maintenant, que nous sommes, nous, les socialistes et les sociaux-démocrates, les plus à même de redresser le pays et de lui donner des perspectives. Donc, quand le présent est incertain, quand la boussole a perdu le Nord, il faut se redire les principes et être éclairé par le passé. « Les souvenirs sont nos forces», disait Victor Hugo, « Quand la nuit essaie de revenir, il faut allumer les grandes dates comme on allume les flambeaux ».
Alors, nous devons répondre aux nouvelles questions de notre temps. Nous devons répondre aux questions matérielles des conquêtes sociales. Nous les avons eues, la retraite, l’école, la sécurité sociale, les conquêtes économiques, mais aussi les combats qui définissaient le rapport à l’autre.
Et permettez-moi de vous rappeler que ce sont nos combats, la lutte contre l’antisémitisme avec Jean Jaurès lors de l’affaire Dreyfus, la loi sur la laïcité en 1905 qui transforme en profondeur notre pays, l’abolition de la peine de mort avec Badinter et Mitterrand, le droit à l’IVG, la reconnaissance de la traite de l’esclavage comme crime contre l’Humanité, la marche du 11 janvier, tout cela avec Lionel Jospin, Christiane Taubira, François Hollande, Robert Badinter, Michel Rocard. C’est notre histoire.
Alors, nous sommes les héritiers de cette promesse. Alors, mes camarades, forts de ces dates et de ces souvenirs, permettez-moi de l’affirmer sans arrogance, sans volonté hégémonique à gauche, comme on l’entend parfois, parce que nous avons cette certitude que nous avons changé la vie de millions de Françaises et de Français. Nous l’avons déjà fait, chers camarades.
Nous sommes les seuls capables de gagner l’élection présidentielle. Nous sommes les seuls capables de rassembler une majorité de Françaises et de Français dans les deux années qui viennent, parce que nous devons tirer tous les enseignements de l’arrivée au pouvoir des régimes totalitaires, des autocraties, des théocraties qui nous amènent à la guerre. François Mitterrand le disait : « le Nationalisme, c’est la guerre ».
Et lorsque nous voyons ce que Donald Trump fait, nous voyons bien que nous sommes au bord d’un bouleversement tragique pour nous et notre histoire. Alors, mes camarades, il nous faut désormais tracer un chemin. Et ce congrès, ce n’est pas qu’il doit être le congrès de l’unité, il doit être le congrès qui doit dire ce que nous voulons faire et la façon dont nous allons arriver enfin au pouvoir.
Et donc, quand tout change, nous devons tout changer. Il faudra accepter de défaire pour mieux refaire et dire la société qui vient. Moi, je vous le dis, mes camarades, nous avons une jeunesse qui s’interroge et qui doute, qui est attirée, qui trouve des réponses dans l’extrême des combats pour la planète, dans les fondamentalismes religieux ou dans la glorification de passés fascistes et autoritaires.
Nous ne pouvons pas nous y résigner. Et donc, la réponse n’est pas la radicalité. La réponse, c’est l’utopie que nous devons mettre en place, l’utopie pour laquelle nous nous battrons, pour laquelle nous vivrons et pour laquelle nous espérerons. C’est cela, le chemin des socialistes.
Et donc, « Debout Les Socialistes » vous propose pour gagner en 2026 les élections locales et en 2027, les présidentielles et les législatives de construire un grand Parti Socialiste et une nouvelle alliance.
Le nouveau Front populaire est caduc. Je ne sais pas si tout le monde le dira. En tout cas, nous, nous l’affirmons. Il a démontré son incapacité à être une force alternative à la droite et à l’extrême droite. Pis, La France Insoumise, en assumant d’être populiste au travers d’une stratégie du bruit et de la fureur, a jeté le discrédit sur les combats historiques qui sont les nôtres, ceux de la République, ceux de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Comment peut-on aujourd’hui accepter que le Front National, que le Rassemblement national soit vu comme le parti de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme ? Quel retournement de l’histoire ! Alors, bien sûr, dans notre texte, vous ne vous y attendez peut-être pas, nous ne parlerons pas de Jean-Luc Mélenchon, parce que l’épouvantail est facile, parce que, finalement, ce n’est pas l’homme, le sujet. Notre sujet est celui du rapport à LFI et du rapport à la radicalité.
Mais nous parlerons d’union de la Gauche, cette union de la Gauche qui est devenue le mantra des partis politiques de Gauche, mais une union de façade et non pas de fond qui porte en germe les défaites successives, oubliant que l’union est un moyen et non une fin.
Et donc, mes camarades, parce qu’il faut dire le chemin, nous vous proposons de bâtir une nouvelle alliance pour retrouver une Gauche de Gouvernement. D’abord, l’alliance des socialistes et des sociaux-démocrates dispersés qui défendent la démocratie, l’alliance des Français, dans un Front de classe, face à des sociologies éclatées et l’alliance des progressistes du monde entier face à l’international réactionnaire.
Et donc, nous proposons un processus. Ce processus, c’est celui du congrès d’Épinay. Nous l’avons dit, l’Épinay 2. Seront lancées dès cet automne les assises de la Gauche avec la fabrication, la construction d’une nouvelle alliance socialiste et social-démocrate.
Et je vais en préciser les contours parce que le débat sera sûrement là dans les semaines qui viennent. Nous, nous voulons rassembler les hommes et les femmes qui ont été les compagnons de route historiques du Parti socialiste. Ceux qui sont partis avec Benoît Hamon à Génération S, ceux qui sont partis avec Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann, ceux qui sont partis avec Bernard Cazeneuve, ceux qui sont à Place Publique avec Raphaël Gucksman, mais aussi le Parti Radical de Gauche et ceux qui sont partis chez Emmanuel Macron et qui le regrettent aujourd’hui amèrement. Ainsi, depuis Benoît Hamon jusqu’à Sacha Houlié, vous l’aurez compris, c’est dans cette nouvelle alliance, que nous choisirons notre candidat à l’élection présidentielle, que nous élaborons notre projet. Cela veut dire que dans ce périmètre, vous l’aurez entendu, je n’ai pas dit les écologistes et les communistes, je n’ai pas parlé de François Ruffin ou de Clémentine Autain, et c’est à dessein.
Nous sommes attachés à l’union de la gauche, donc nous bâtirons avec les écologistes, le Parti communiste, les formations de gauche, un contrat de gouvernement afin de sortir d’une union de façade et construire un projet commun solide. Mais c’est dans cette alliance des socialistes et socio-démocrates dont j’ai parlé, de Benoît Hamon à Sacha Houlié, en passant par Cazeneuve, Glucksmann, Maurel, le PRG, que nous trouverons notre candidat à l’élection présidentielle. Pourquoi ? Parce que nous devons définir un socle socialiste et social-démocrate capable d’arriver au second tour de l’élection présidentielle.
Et je maintiens que plutôt que de rester dans des débats stériles pendant les deux prochaines années, nous devons nous mettre au travail dès maintenant, fonder cette alliance au travers d’un Epinay 2 et nous donner la capacité de propulser un candidat à l’élection présidentielle qui sera victorieux face au Rassemblement national, quel que soit à ce moment-là, celui ou celle qui porte ses couleurs.
Alors, mes camarades, permettez-moi de rappeler que notre alliance, c’est aussi un Front de classe, c’est-à-dire le rassemblement des classes populaires, des classes moyennes, des classes aisées, la réunion des territoires, des centres urbains, des quartiers populaires, des zones rurales et des Outre-mer. Elle est aussi la reconstruction d’un contrat générationnel.
Mes camarades, nous devons affirmer l’ambition d’un Etat puissant, redéfinir une société de la croissance s’appuyant sur la recherche et l’innovation, redire l’importance du travail dans ce monde malmené par l’intelligence artificielle.
Parce que, voyez-vous, dans notre France contemporaine, même les plus convaincus de l’universel doutent de notre capacité à faire société. Nous sommes frappés par les attentats de façon régulière, commis parfois par des Français, y compris au cœur de nos écoles depuis dix ans maintenant. Le mouvement des Gilets jaunes et les émeutes de juin 2023 ont dépassé les seuls banlieues. Les mouvements sociaux en Outre-mer jusqu’aux affrontements meurtriers en Nouvelle-Calédonie ont montré une colère latente dans le pays, mettant en exergue l’injustice territoriale, la concentration des richesses dans les métropoles et difficultés d’accès aux services publics. Ces manifestations qui vont bien au-delà des traditionnelles fractures sociales et géographiques montrent à quel point le lien social et la confiance dans les institutions sont fragilisés.
Je vous propose, en opposition au « eux contre nous » porté par les populistes, cette nouvelle alliance des classes sociales et des territoires qui proposera un pacte avec les citoyens autour des services publics. Et nous aborderons tous les sujets, évidemment, celui de la croissance, de la transition écologique, de la ré-industrialisation, du pilotage de la politique migratoire, de la sécurité, évidemment, de l’éducation. Il est urgent, mes camarades, de retravailler le contrat issu du Conseil National de la Résistance au sortir de la Seconde Guerre Mondiale dont nous voyons aujourd’hui les faiblesses et les difficultés à créer la cohésion du pays.
Et enfin, mes camarades, aux côtés de notre engagement premier qui consiste à transformer les conditions de vie au travers des politiques d’éducation, de santé, de sécurité et de préservation de la planète, il se dessine un combat tout aussi existentiel. Et je voudrais finir mon intervention en en disant un mot. Il nous faut promouvoir un universalisme renouvelé et réparateur des dysfonctionnements de la République.
Il faut réaffirmer notre ancrage universaliste en endossant la lutte contre la discrimination. Il nous faut affirmer notre ADN féministe. Il faut dire qui nous sommes et le destin commun que nous voulons porter.
Aucune élection présidentielle ne sera victorieuse si nous n’affirmons pas la France que nous voulons. Et donc, nous devons sortir de deux travers, de la nostalgie que nourrit l’extrême droite, une puissance coloniale passée de la France, celle d’une France fantasmée, monocolore, blanche et chrétienne, alors que le phénotype même des Français est en train de changer. Notre histoire nous donne l’obligation à agir et à comprendre.
Mais nous devons sortir d’une autre essentialisation tout aussi insidieuse, celle du relativisme, qui est à l’œuvre dans nos quartiers populaires et qui explique aux enfants de notre République que celles-ci ne les aiment pas et qu’ils doivent se distinguer par des revendications de façon affirmée dans l’espace public.
Mes camarades, notre combat partout, c’est dire que la vraie victoire, c’est la place de tous les Français, quels qu’ils soient, quelle que soit leur histoire personnelle, c’est la place de tous partout et dans toutes les strates de décision du pays. C’est notre bataille par essence, c’est notre promesse républicaine d’égalité.
C’est la promesse que nous avons portée, la promesse républicaine, et nous ne devrons jamais rabattre sur cette ambition. C’est pour cela, mes camarades, que pour emprunter ce chemin universaliste, nous répondons aux populistes de tout poil que nous sommes une France métissée dans une Europe qui l’est tout autant. Nous sommes une société en métissage et en réalité, nous l’avons toujours été.
Nous sommes une République sociale, démocratique, laïque, et j’ose le dire, métissée.
Mes camarades, vous l’aurez compris, dans la perspective que je vous propose, il s’agit de refonder le Parti Socialiste afin de créer ce grand Parti Socialiste, cette alliance entre les socialistes et les sociaux-démocrates, il nous faudra un projet, j’en ai tracé quelques pistes, il nous faudra un fonctionnement interne démocratique au sein de notre parti en le rendant aux adhérents et aux fédérations.
Mes camarades, Debout Les Socialistes, a porté une stratégie contre l’effacement du Parti depuis 2021, au congrès de Villeurbanne et au congrès de Marseille.
Je vous confirme que la social-démocratie peut mener les nouvelles batailles de la Gauche qui intègrent, au-delà des batailles historiques, sociales et économiques, des enjeux identitaires, écologiques et technologiques, avec une valeur cardinale, celle de la démocratie. Voilà l’utopie dans un monde qui est secoué par une révolution conservatrice qui peut entraîner le Vieux continent.
Mes camarades, voilà le moment de la Gauche républicaine, porteuse d’utopies qui transforment le monde !
Voilà le moment de la Gauche des socialistes capable de gouverner pour changer la vie des Françaises et des Français !
Mes camarades, rallumons toutes les lumières, car voilà le temps des socialistes !
Je vous remercie pour votre attention.

